The legend of Wolves
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 Aussi longtemps qu'on médite sa vengeance, on garde sa blessure ouverte — with Gintora.

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Caspian
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Le sang est si délicieux.

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Caspian


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MessageSujet: Aussi longtemps qu'on médite sa vengeance, on garde sa blessure ouverte — with Gintora.    Aussi longtemps qu'on médite sa vengeance, on garde sa blessure ouverte  — with Gintora.  EmptyJeu 31 Oct - 12:14


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AUSSI LONGTEMPS QU'ON MÉDITE SA VENGEANCE, ON GARDE SA BLESSURE OUVERTE.  †


Le jour déclinait avec une lenteur absolue ce qui laissait le temps à tout un chacun de contempler le spectacle qu’offrait le coucher de l’astre solaire. Un à un, les ultimes rayons s’inclinaient adroitement devant les terres qu’ils avaient illuminés durant une journée entière avant de se retirer pour laisser place à la nuit, tout aussi poussivement. Et c’était dans cet embrasement d’or et de bronze, de couleurs chatoyantes et sombres, entre l’union du jour et de la nuit, qu’un ténébreux loup se dévoila. Sorti de l’ombre des arbres, il galopait avec une prestance inégalable et une grâce inouïe que l’on ne pouvait nier. Ses puissantes pattes foulaient le sol avec entrain dans un concert de martèlements plus assourdissants les uns que les autres. Mais il ne semblait pas y porter la moindre attention et s’appliquait juste à serpenter entre les frondaisons des arbres, obstacles naturels qu’il évitait aisément. Bien trop aisément même pour que s’en soit une facilité toute acquise. Chez cet être majestueux, il était devenu comme une seconde nature de flâner à travers les bois. Flâner jusqu’à connaître les moindres recoins de ces territoires boisés qui n’avaient donc plus aucun secret pour ce loup que l’on nommait Caspian. Mais s’il ressortait avec magnificence de ce tableau, il ne fallait pas s’y méprendre. Le loup cendré n’était ni plus ni moins que l’apothéose du mal,  un fervent serviteur de la destruction et un fanatique de l’agonie incapable de ressentir la moindre miséricorde. La moindre commisération. Son âme était corrompue et il était plus mauvais que quiconque sur ces terres désertes, que vous me croyiez ou non. Et autour, l’air était lourd, étouffant de défiance et le danger suintait dans les moindres mouvements de Caspian  qui ne semblait qu'une illusion fantasmagorique, un effet de notre imagination parmi cette vaste étendue d'arbre qui s'étendait jusqu'à l'infini et même au-delà.  Le loup cendré  se délectait de ce silence qui s'était installé et qui sonnait à ses oreilles comme une mélodie muette. Comme si le Temps s'était arrêté, et que les minutes et les secondes ne s'écoulaient plus, suspendues dans l'air. Comme s'il était devenu sourd, par cette absence de tonalité, par l'absence du chant des oiseaux et des craquements de branches. Tout ici n'était que désolation, tout ici était immobile, en suspens. Et lui, se déplaçait au milieu de ce tableau étrange, l'allure altière et son regard d'épervier se baladant sur chaque détail du paysage qui se dessinait sous son regard ténébreux. Un regard capable de vous faire hérisser les poils sur l'échine et de vous faire trembler de peur sans que vous puissiez vous contrôler. S'abreuver du désespoir et de la peur des autres, Caspian s’en délectait  et pour rien au monde il ne s'en serait passé. Voir ses proies se recroqueviller et le supplier d'une voix presque éteinte l’excitait au plus haut point et à cette unique pensée, un rire émana de sa gorge déployée. Un rire sans joie, mais un rire sarcastique, et moqueur vis à vis de tous les corps inertes qui défilaient sous ses yeux, dans sa tête. Au fond, la vie n'était purement et simplement qu'un jeu. Un jeu cruel, certes, mais un jeu, avec des gagnants et des perdants. Et si l'on voulait gagner, il fallait être plus fort mais aussi plus impitoyable que les autres. Il ne fallait pas être affaibli par le temps qui passait, et être prêt à tous les coups pour accéder à la première place. C'était la loi du plus fort, et ça, personne ne pourrait jamais le changer, même avec toute la bonne volonté du monde.
Ainsi, la nuit avait fini par étendre son voile noir sur le monde entier, voile où brillaient seulement quelques étoiles éparses. Dans l’obscurité la plus prégnante, celles-ci scintillaient jusqu’à n’être plus que les seules sources de lumière. Même la lune ne semblait pas avoir l’audace de se dévoiler, en cette soirée  qui ressemblait en tout et pour tout à toutes les autres. Ou presque. Une brise légère glissait entre les frondaisons des arbres, comme un souffle d’air hivernal qui se serait égaré au cœur de l’automne. C’était un air doux chargé d’odeurs changeantes et de parfums hiémaux, musqué de neige et d’air glacial. Avec une pointe de perdition, soufflée par la brise qui semblait murmurer un avertissement inaudible. C’en fut déjà assez pour faire tressaillir Caspian qui sentit les poils de son échine s’hérisser, inexplicablement. Il pressentait un danger qui rôdait autour des futaies. Était-ce seulement réalité ou son imagination avait-elle décidé de se jouer de lui ? Le loup cendré aurait eu tendance à opter pour la première éventualité tant son instinct lui paraissait infaillible. Mais hélas, personne n’était jamais sûr de rien, Caspian était le premier à le savoir. Bon nombre de fois, il avait estimé des exactitudes  qui s’étaient finalement révélées fausses. Factices.  Jusqu’au jour où l’une de ses erreurs le conduisit à un combat inéluctable face à un quelconque solitaire. L’origine correcte  de leur dissension ? Il ne s’en souvenait pas, et ne cherchait même pas à se le remémorer. Tout ça faisait partie du passé. Toujours est-il que l’individu auquel il avait dû faire face s’était révélé bon combattant et avait su lui infliger une cicatrice irrémédiable à l’œil, qui n’avait jamais su s’estomper, même après les soins des druides. D’un rouge imbuvable, cette dernière avait su épargner son œil mais la beauté physique du lupin s’en était ressentie. Tous les jours, il devait supporter la douleur caustique que lui infligeait cette dernière, sans se plaindre et sans rechigner s’il voulait conserver son grade actuel et ne pas se retrouver fourvoyé au plus bas de la hiérarchie de la meute. Malgré tout, il conservait encore ce  charme indéniable qui avait déjà fait chavirer le cœur de plus d’une louve, autant au cours de son enfance qu’au cours de sa vie d’adulte qui débutait tout juste. Mais une en particulier, une seule et unique femelle avait su retenir son attention. Une seule et unique femelle dont l’image miroitante s’apposait à son esprit malmené. Son nom, il ne l’avait jamais oublié bien que cela remonte à quelques années plus tôt. Combien exactement ? Je n’aurais su le dire. Le Temps s’était écoulé avec une lenteur infinie, presque démesurée. Les secondes, les minutes, les heures s’étaient effritées au profit des jours et des mois. Et le Temps, inexorable et sempiternel, avait façonné à son image le loup cendré au regard aussi sombre que l’ébène. Jamais il ne pourrait oublier cette louve qui lui avait apporté des moments d’euphorie, de béatitude, d’extase mais aussi des moments de souffrance et de torture comme en ce jour où il lui avait ôté la vie de la façon la plus abominable qui soit, contrairement à sa bon vouloir. Ce n’avait été qu’un accident dans le fond. Mais un accident qui avait entaché son existence toute entière. Une trace d’encre sur les pages vierges de son histoire. Caspian  ne  pouvait définitivement pas  oublier qu’il l’avait tué comme il avait tué sa famille dans un accès de fureur uni à la démence de l’instant présent. Et il savait que même avec toute la bonne volonté du monde, rien ne la ferait revenir. Rien ne les ferait revenir. Il était condamné à errer telle une âme en peine et à traîner ce lourd fardeau sans pouvoir s’en débarrasser. Condamner à vivre avec le sobriquet de parricide marqué au fer rouge sur sa propre personne. Sans même savoir qu’en cette fraiche soirée, un tragique évènement viendrait éclore. Par sa faute. Par son unique faute. Sans même savoir qu’encore une fois, il allait se laisser submerger par la férocité et anéantir la vie d’une créature fluette et naïve. Une créature qui n’avait rien demandé mais qui allait malgré tout être consumée par la terreur parce que sa route avait croisée celle de Caspian, sur la plage où il venait d'arriver. Funeste destin.
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Gintora


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MessageSujet: Re: Aussi longtemps qu'on médite sa vengeance, on garde sa blessure ouverte — with Gintora.    Aussi longtemps qu'on médite sa vengeance, on garde sa blessure ouverte  — with Gintora.  EmptyJeu 31 Oct - 15:08

Je suis au milieux, d'une magnifique forêt, ou aucun ennui y règne, j'aurais pu y vivre ma vie, dans ce paradis...Seul, hic...Je n'ai pas l'âge, c'est à dire trois ans, non, là, j'en ai même pas deux lunes! Souriante sous mon merveilleux pelage blanc, je cours en chantonnant dans un monde peupler de loup qui me dise étrangement quelque chose, je n'ai peur de rien, mes soucis, sont en arrière, je n'y pense plus, j'avais l'impression de pardonner à tout le monde chaque acte qui m'avais détruit peu à peu... Tous étaient comptent, ami, il n'y avais pas de méchant, rien, dans un monde clair, presque blanc avec une douce brise, je la laisse me bercer, un vrai paradis...Suis-je...Morte? Tout à coup je panique, mais...? Où suis-je, que m'arrive t-il? Je me met à gémir et à tourner sournois même, paniquer, tout devient sombre, noir et effrayant...Le néant! Le mal, les douleurs, intérieur etextérieurs se rouvre et tout devient comme avant. La réalité. Mes paupières s'ouvre doucement, je suis coucher sur un sol froid, rien avoir avec mon rêve! abasourdi, je n'arrive d'abord pas à bouger, certaine blessure des mâles me font terriblement souffrir et dès que je tente de me levé, un balafre sur ma patte avant se met à saigner. Je soupir tristement et entrepris de la lécher faiblement, le gout amer du sang ampli mes papilles, je fronce le museau de dégout mais continue sans me plaindre. Mais quand je penche le coup pour me lécher ma pauvre patte, ma blessure de la nuque s'ouvre à son tour! C'est toujours pareil, cependant, secrètement, je le savais, des mâles admiraient mon courage, ils avaient beau me mordre, j'essayais faiblement de me défendre mais ne disais rien... Pourtant beaucoup de mâle se méfiait de moi, bien que mon état critique, ma férocité leur renvoyait parfois l'appareil! Après un petit moment, j'entendis des pas...Qui est-ce...? Je ne voulais pas vraiment le savoir et pourtant, d'une petite voie, je demande:

Oui...qui est-là?

Et en plus on ne pouvait que m'admirer, avec force et vouloir, je me lève, un peu tremblante, pourtant, je dresse la tête, curieuse de savoir qui était ici, voulais-je vraiment le savoir? Peut être pas après tout, cependant, je ne fuis pas, le plus incroyable dans tout ça reste ma fourrure, ils avaient beau me faire du mal, me rouler dans la poussière, elle restait incroyablement blanche et lustrer! J'émis un grondement sourd, les pas qui se rapprochait était lourd, un mâle sans hésiter mais le vent ne tourna pas en m faveur, je ne sus donc de qui il s'agissait... Cela peut paraitre être un bien triste sort, mais je vous assure qu'elle n'est pas chef des combattant pour rien!!
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MessageSujet: Re: Aussi longtemps qu'on médite sa vengeance, on garde sa blessure ouverte — with Gintora.    Aussi longtemps qu'on médite sa vengeance, on garde sa blessure ouverte  — with Gintora.  EmptySam 9 Nov - 9:49

Up Caspian. (;
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MessageSujet: Re: Aussi longtemps qu'on médite sa vengeance, on garde sa blessure ouverte — with Gintora.    Aussi longtemps qu'on médite sa vengeance, on garde sa blessure ouverte  — with Gintora.  EmptySam 23 Nov - 15:45

Uuuup.
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MessageSujet: Re: Aussi longtemps qu'on médite sa vengeance, on garde sa blessure ouverte — with Gintora.    Aussi longtemps qu'on médite sa vengeance, on garde sa blessure ouverte  — with Gintora.  Empty

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