C'est du tape-à l'oeil. || Monja et Deamon.

Dans la brève matinée qui commençait, sous le regard intrépide des oiseaux migrateur, chaque loup se levait tôt ce matin-là pour profiter de ce magnifique et merveilleux paysage. Ce paysage, Monja l’aime particulièrement. Il s’agit de la grotte d’Eileen, une grotte où normalement seuls les membres de la meute et leurs supérieurs sont en droit d’entrer. Au final, les inconnus et les ennemis ne doivent pas avoir accès à cette grotte qui est normalement caché dans le paysage. Dans la grotte de glace, les cristaux et les boules de neiges envahissent l’espace. Monja aimait bien s’y rendre pour décompresser ou s’y reposer. Mais en ces temps-ci, elle se retrouvait seule. Elle ne voulait pas retrouver les autres de sa meute. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu’elle se trouvait assez nostalgique ces derniers temps. Se rappelant de son frère, qui avait été nommé Deamon, il me semble. Elle arrivait à destination. Pour se détendre, pour s’y reposer. La louve de nacre mit patte sur le sol glacé de la grotte vers neuf heures du matin. Elle avançait. Allure de princesse, mais moral dépité. Oui, même si Monja était belle et gracieuse dans sa démarche silencieuse, elle restait quand même assez perplexe et ne savait pas quoi penser.

Lorsqu’elle s’installa sur son rocher de glace, Monja posa sa tête au sol gelé. Elle ne pensait pas que par la suite elle serait interrompue par une mauvaise rencontre. Mais pour l’instant, elle se contentait de réfléchir à de prochaines organisations pour la meute des Eileen. Perplexe, tendue. Depuis qu’elle n’avait pas reçue de nouvelles de son frère qui devait s’appeler Deamon, ou quelque chose comme ça, la louve de nacre se retrouvait face au vide.

[Désolée c'est court. x.x]

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Monja and Deamon

La beauté d’un tel lieu lui échappait totalement. Non seulement n’était-il pas concentré sur son entourage, mais même en temps normal son regard ne s’égarerait pas pour observer avec émerveillement les cristaux de la grotte. La beauté toute entière du monde lui était inconnue.

Ses pattes le menaient à pas régulier à travers les rochers et cristaux. Ce qui l’avait mené ici ? Sa folie peut-être, qui, alors que le loup n’en avait rien entendu pendant des jours, s’était soudainement manifesté en tombant sur les traces d’un autre canidé. Une louve, vraisemblablement, Eileen. La simple idée que sa folie le mène ainsi à son gré jusqu’ici était hilarante. Cela n’avait empêché le loup de s’aventurer sur les terres de la meute plusieurs fois en quelques semaines. Il profita amplement de son statut de solitaire. Gambadant de terres en terres sans ne plus respecter aucune règle. La liberté était un cadeau dont le loup faisait usage. Malgré son bannissement qui ne lui apportait pas les faveurs des Ulym. Ah, de toute façon, ils n’en avaient pas pour longtemps ceux-là.

Pourquoi s’aventurer aussi loin sur les terres Eileen ? C’était la faute de cette maudite louve. Pour une raison totalement inconnue, une chose familière le poussait à la suivre. Il la connaissait. Mais sa mémoire lui faisait défaut. Hors, sa mémoire était excellente. Bien trop parfaite pour oublier l’identité d’un être. Le moindre détail, il le retenait. Alors oublier le nom, le visage ou la rencontre d’un autre canidé était impossible.

Son regard de braise vint finalement se poser sur le corps d’une louve blanche. Son odeur lui était familière, mais à sa vue, rien ne lui semblait familier. Alors, un grognement des plus audibles vint s’échapper du plus fin fond de son être. Sa folie y était pour quelque chose, rendant le loup aussi imprévisible que dangereux par moment, et par d’autres, des plus violents.

Tu t’affalas sur ton rocher de glace. L’épuisement eu le dernier mot. C’était une lourde journée comme celle-ci qui t’avais achevée en un clin d’œil. Dans la grotte Eileen, lieu sacré de tous tes semblables, tu aurais longuement pensé que la violence, bien qu’elle ne soit très rare, fût interdite. Sauf qu’une fois, lorsque tu étais entrée, un inconnu t’avait abordé d’une manière très grossière et t’eut menacé de mort. Comme quoi les règles ne sont pas souvent appliquées. Tu pris le temps de fermer tes yeux. En même temps, tu stress tout le temps. Tu avais besoin de repos, et tu espérais fortement que ce soit l’endroit rêvé pour te reposer.
Mais tout à coup, tu sentis une odeur à la fois familière mais aussi ennemie. Tu ouvris les yeux, levant la tête, tu aperçus une silhouette noire se dessiner devant toi, devant l’entrée de la grotte. Tu te levas d’un bond, craignant de te faire croquer en morceaux. Tu humais l’air, et toujours fidèle à ton flair tu découvris un solitaire. Mais ce loup était noir, et il te faisait drôlement penser à ton frère nommé Deamon. Tu le questionnas.

« Qui êtes-vous et que faites-vous ici. »

Tu lâchas un grognement soudain puis tu continuas.

« Deamon ? »

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Sa folie n’aimait pas ceci. Pas du tout. Et le loup ne put s’empêcher de suivre les pensées les plus sadiques qui lui traversaient l’esprit. Cette louve allait périr, car il n’aimait pas oublier et aimait à croire qu’il avait bonne mémoire. Hors, oublier l’identité d’un être était une faute grave à ses propres yeux. Alors, elle mourra. Dès qu’elle l’aperçu, elle se leva d’un bon.
Intérieurement, un ricanement lui déchira l’âme. Il pourrait la détruire. Tuer un Eileen, comme cela semblait intéressant. Mais alors que son regard ne laissa aucun sentiment paraître, siégeant pourtant une folie impertinente, la louve prit la parole, suivi d’un grognement qui ne le poussèrent qu’à avancer. Au plus près il serait d’elle, au mieux il la détruira.

Mais alors, son nom fût prononcé. Et Dieu seul sait pourquoi, il se figea. Mauvaise mémoire, certes, mais quand elle avait prononcé son nom, il avait cru y entendre quelque chose d’inhabituel. Ses babines vinrent lentement se retrousser, son pelage s’hérissa en quelques secondes.

« Qui es-tu, louve ? »

Un pas de plus. Si la réponse ne lui plaisait pas, cette pauvre Eileen connaitra une mort atroce.

La soirée passée hier soir t’avais complètement crevé. Mais cette nuit n’a pas fait son devoir de « nuit réparatrice ». Alors tu avais décidé de t’allonger sur un rocher assez élevé pour guetter si le moindre intrus s’infiltrait sur le territoire Eileen. Mais pourtant … A ce que tu saches, la grotte est entièrement interdite d’entrée à quiconque visiteur ennemi et étrange. Pourtant, se pointant sous ton nez, une silhouette déjà vue auparavant. Tu avais très vite ouvert les yeux en reniflant cette odeur familière. Puis, sursautant, tu te levais et pris une posture digne d’une dominante. Ce loup ressemblait vraiment à ton frère. Deamon. Qu’était-il devenu ? Etait-ce vraiment lui ?
Tout à coup, tu demandais.

« Deamon ?
Le loup d’ébène te répondit aussitôt.

« Qui es-tu, louve ? »

Il semblait sûr de ce qu’il faisait. A mon avis, tu devais lui répondre ce que tu avais en tête, et non lui mentir. Voir le sang d’une louve de sang royal couler sur de la neige n’est pas ce que tu veux. Alors, tu répondis ceci, qui te semblait correct pour une réponse.

-« La Dominante Eileen. Monja. C’est ainsi que nos parents m’ont nommés. Et toi ? C’est bien Deamon ? Je ne pense pas me tromper. Je te reconnaîtrais entre milles, mon frère. »

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La dominante Eileen, première parole qui s’accordèrent à une posture fière, première chose que le loup entendu. Mais son nom était sien et le loup n’appréciait réellement pas qu’un être puisse le connaître sans qu’il se rappelle de son identité. Alors, chaque mouvement de l’Eileen suscita chez lui une once de colère, ce qui était assez exceptionnel. Mais la suite de ses paroles était encore plus étrange. Monja, certes, le nom de la dominante. Mais ajouter cela au fait qu’elle le nommait son frère lui démasqua soudainement la vue, ou du moins, un voile se leva. Il reconnaissait le goût du sang dans sa gueule, les souvenirs oubliés. Et tout signe d’agressivité disparu rapidement.

« J’avais oublié. »

Aveu, certes, mais ils n’étaient pas amis et n’avaient jamais réellement grandit tel frère et sœur. Pourtant, elle avait été la seule à ne pas juger son pelage noir.

« Où sont donc nos cher parents, que je leurs présente le prix d’un démon. »

N’étais-ce pas de là qu’advenait son nom ? Oh, comme il serait plaisant de détruire ces êtres.

[Déso du retard :(]

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