La mort qui a laissé derrière elle une vie. | Amber & Aramis

« Nous avons tous une lueur d’espoir en soit. Mise à part moi. »
«  C’était le commencement d’une vie. Le commencement d’un nouveau monde que Monja avait eu la chance d’ouvrir les portes à ses enfants. Enfin quand je dis ses enfants, il s’agit juste d’Amber. La seule survivante. La petite rescapée qui eut échappée aux coyotes quelques heures plus tôt. C’étaient ces coyotes qui avaient enlevés ses frères et sœurs. Pour laisser derrière eux deux petites gouttelettes de sang. Dans la tanière aussi il y avait du sang. C’était là où Amber naquit. Mais aussi là où les autres petits moururent happés par les dents aiguisées des coyotes. Mais la petite Amber n’avait encore pas ouvert les yeux. Elle venait de naître il y a environ quelques heures, et elle était encore humide. Elle s’était cachée sous un tas de poussière, pensant aller sur la tétine. Et les coyotes ne la virent pas. Ce fût un exploit. La petite louvette toute fragile n’arrivait pas à ouvrir les yeux. C’était impossible et cela demandait trop d’efforts à fournir. Amber était à deux griffes de mourir. Et pourtant, il suffisait juste d’un miracle pour qu’une femelle arrive. Peu importe l’espèce car, entre espèce, l’instinct maternel est le plus puissant. Mais le miracle s’était déjà produit. Les secondes chances, existent elle ? On n’y pensait pas. Mais lorsqu’on espère fort, certaines choses se réalisent. Sa vie fût déjà sauvée une fois, mais une deuxième peut-être pas.

La petiote avait déjà gouté au lait de sa mère. Mais elle n’était plus là pour lui apporter de la chaleur et du réconfort. S’il y avait une femelle de quelconque espèce qui avait vu Amber, il fallait à tout prix que cette dernière soit assez intelligente pour l’allaiter. »