Souvenirs.

Les yeux voilés, la tête basse. La louve avait depuis quelque temps apprit à faire confiance à son odorat et à son ouï plutôt qu'a sa vue, qui s'était considérablement réduite depuis ces deux dernières années. En fait, maintenant âgée de sept longues années, en plus de la perte d'un œil suite à un combat, le diable brun n'avait plus d'autre choix... La gueule clause, le regard vide, elle humait, elle écoutait... Elle suivait la piste de deux louves qu'elle connaissait bien. Une satisfaction intérieur la parcourait de temps à autre, elle les avait bien élevées, si différentes, mais pourtant, toujours ensemble. Soudain, une étrange sensation lui parcouru l'échine... Elle releva la tête et aperçu de vagues silhouettes sombres se détachant de la nuit. Un cimetière.... Le regard de la femelle devint froid, encore plus qu'il ne l'était... Ses filles ne venaient pas d'ici mais, sans même avoir regardé, leur mère était venue, dans un cimetière...

- Je DÉ-teste l'instinct du tueur.

Grognante, elle leva la tête et huma l'air, espérant capter l'odeur de ses filles, seulement, une autre odeur vint à elle, une odeur familière...

Long chemin que voici, tu avais marcher longtemps pour voir si ta descendance était toujours en vie. Du moins le seul envie, ton fils Bélial était comme toi, non pardon pire que toi. Il tenait bien de ces ancêtre, aussi sadique, malicieux et sanguinaire. Enfin tu voulais voir s'il.. Allait bien si j'puis dire. Tu t'en fichais un peu, fin c'est compliqué. Te baladant tu regardais le cimetière où tu étais. Tant de souvenirs.. Humant l'air tu sentais une odeur familière, non pas ton fils mais... Une ancienne connaissance. Tu te dirigeais vers l'air puis en entendant la voix tu eu un rictus. Elle était là. Tu allais vers elle.

- Tu DÉ-teste tout.

Tu posais tes fesses, la regardait. Elle était balafré à l'oeil, toi tu avais une cicatrice sur la joue. Vous n'aviez pas changé.

Ne s'étant pas trompée, ne se trompant jamais, elle l'attendait, debout, solide malgré l'âge, immobile. Elle l'entendait s'approcher, venir près d'elle d'un pas meurtrier mais féminin. Le pelage de la louve s'hérissa, non pas par crainte, mais par instinct... Heyden n'avait jamais vraiment vécus comme les autres... Elle n'était pas comme les autres... Elle n'aimait pas, ne s'attachait pas, n'engageait jamais la conversation... Elle survivait, et régnait sur son monde parfaitement chaotique. C'était un animal, bien plus que les autres de son espèce, dictée par ses pulsions sanguinaires et cruelles. Elle était maintenant tout près, à quelque mètres du diable, de la mort, bien qu'elle l'était, elle aussi, une mort blanche. Un seul mouvement et la balafré pouvait déchirer la chair de sa compagne, un seul bond, et ses crocs pouvaient fouiller la gorge à la recherche de l'artère clé.

Elle lui adressa la parole, Heyden revint sur terre. La louve ne pouvait voir la nordique, qui se tenait à sa droite, de son côté amputé... La brune devait tourner la tête pour la voir, ce qu'elle ne fit bien évidement pas... Elle releva la tête, sans rien dire, aucun sourire, aucune douleur. Pourquoi Reina était-elle ici... Pourquoi était-elle aux côtés de la vieille mère..

Elle ne semblait pas te voir, peut-être était-elle aveugle? Elle ne se tournait pas mais tu savais qu'elle t'avait reconnut. Peut-être sa question était-ce que faisais tu là? Tu te demandais la même chose après tout. Restant assise tu la regardais.

- Mon seul descendant est ici.

Heyden rebaissa la tête, poussant un grondement sourd, presque imperceptible. Combien y avait-il de chance pour que ces deux louves se retrouvent au même endroit, au même moment et ce pour la même raison... Heyden détestait le destin, il était du genre à lui faire de genre de coup très souvent.

- Son père ?

Dit-elle froidement et simplement. Elle voulait non pas en savoir plus sur le fils, mais beaucoup sur le père, car le sang est légué, et ce doit digne d'être légué. Était-il bon ? Était-il imbécile ? Se méritait-il de vivre ? Était-il puissant ? Était-il du rang de Deamon*, ou du niveau de l'autre qui avait souillé sa compagne, Reina.

*Deamon de PeW

Elle n'avait pas changé, heureusement d'ailleurs. Sa tête se rebaissa, tu ne comprenais pas à vrai dire mais bon. Tu te souvenais par contre être vous être séparé dans de mauvaises conditions. A cause de ton "amour", maintenant que tu as grandis tu te rend compte a quel point tu as été bête et ridicule.

- Tu n'en as pas la connaissance. Il est aussi mystérieux et sadique que toi, aussi étrange que Deamon, aime autant le sang que moi.

Un parfait mélange en effet, tu ne savais pas comment allait réagir la louve en face de toi mais qu'importe.

FAIL FAIL FAIL

Aucunes remarques, ou critique, bizarre elle aimait bien le faire souvent. Ton fils, mmh il était comment.. A vrai dire il aurait été un excellent nocturne. Du moins c'est ce que tu pensais, mais de toute manière Heyden ny pensait pas.

- Dans le passé, il aurait été nocturne.

Tu ne dis rien de plus, tu ne savais pas trop comment il était à présent et puis pourquoi cette louve était ici ?

La louve sembla affiche un maigre sourire, si fin, si faible... Un sourire sadique, immorale, violent et haineux...

- Beaucoup de Noctures n'étaient même pas digne de respirer.

Ce qui était vrai, selon les croyances de la louve brune. La plupart des loups qui constituaient la meute de son enfance était faible, trop gentil, trop peureux. Son sourire s'estompa aussi lentement qu'il était né.

- Si ton fils est une quelconque menace pour mes filles *qui se trouvent elles aussi ici*, je le tuerai au risque de sombrer avec lui.

Elle n'avait pas tord, mais si elle touchait a ton fils c'est toi qui sombrerait avec elle. Tu refusais qu'elle le touche, et puis bon ce serait un bon moyen de mourir, tu ne voulais mourir des crocs de personne d'autres.

- Vrai. Tu menaces mon fils, tu devras d'abord me faire sombré.

FAIL ENCORE RE FAIL FAILFAIL PUTAIN ><


Blablablabla...

-Tu aimerais trop ça

Elle souriait froidement.

Paradoxal Obsession™ a écrit:

Et oui elle te connaissait bien, mais toi aussi. Tu savais presque ce qui se tramait dans sa tête. Cette folle sadique hein. Depuis l'enfance, vous aviez changé, surtout toi à vrai dire.

- Tu ne serais pas dérangé.

L'autre louve voyait juste. De toute manière, tout le monde pouvait voir juste avec Heyden; violence et meurtre était deux mots clé donnant raison à tout le monde.

- Comment pourrais-je être dérangée de tuer.

Elle n'attendait pas de réponse, c'était seulement un fait. Heyden fini finalement par s'asseoir, mais ne tourna pas pour autant la tête. Avait-elle vraiment envie de la voir de ses yeux ? L'image qu'elle avait gardé d'une puissante combattante, d'une fougueuse meurtrière la satisfaisait pleinement, elle n'avait pas besoin de voir ce que le temps avait fait.