Course contre la Mort. || LIBRE.

Je ne suis pas méchante. Et toi ?

Dans la pénombre d’une plaine automnale, là où la fraîche herbe poussait, les vies ne s’étaient pas donné rendez-vous en cet endroit même et surtout, à cette heure ci. La nuit abordait sa septième heure. Lorsque le soleil s’était couché, il n’avait laissé nulle trace lumineuse ou incandescente de flammes du soleil. Le froid était présent, ainsi que les hululements de chouettes effraies et des chouettes hulottes. Seulement, ce qui rendit cet endroit non désert fut la présence incertaine d’une dominante en quête de réconfort. Monja, aussi nommée la belle pâquerette pour sa beauté exceptionnelle, avançait dans la prairie avec un air très triste et méfiant recherchait le réconfort. En effet, depuis qu’elle entra dans ce monde et aussi dans la meute des Eileen, Monja ne savait pas ce qu’était devenue le reste de sa famille. Après qu’elle soit séparée de celle-ci, ce qui n’était pas volontaire, la jeune loupiote de nacre se sentit assez décomposée et triste, voire un sentiment de solitude s’installant sur ses pensées, sur sa mémoire. Mais au fond, Monja est une louve forte. Elle sût comment battre de nombreuses attaques morales ou autres, mais lorsqu’elle accumule trop, celle-ci doit bien un jour relâcher toute cette énergie renfermée en elle-même. Mais au final, une amicale et tendre comme elle ne peut faire une chose pareille. Elle se sentait prête à s’arrêter un moment pour réfléchir à son futur, à ce qu’elle ferait plus tard. Dans la pénombre de cette nuit où la lune paraissait si ronde que l’on aurait put croire un soleil nocturne. Chouettes, hiboux et mammifères nocturnes commençaient leur traque au gibier, leur seule chasse qu’ils feront de la nuit. Mais en cette nuit si sombre, les proies se faisaient rares. Seule Monja vagabondait, seuls parmi les touffes de fougères ou autres plantes sauvages que l’on peut retrouver dans la nature, celle que vous avez toujours connue, où vous êtes né et où vous mourrez. Mère nature, notre créatrice étant éternelle et qui le restera, pour toujours. La dominante Monja avançait à allure cadencée. Elle avait depuis longtemps accomplie de grandes missions, de grandes épopées et autres pendant sa courte vie mais jamais elle ne fut récompensée et méritée. Elle avait songée, autrefois à l’amour, ce qu’elle ne voudrait pas rencontrer sur son chemin. Mais l’amour ne se contrôle pas, et si ça doit lui tomber dessus, elle fera tout pour l’éviter. Monja est quand même une louve de nacre bien différente des autres.

La nuit était tombée depuis maintenant quelques longues heures. Monja marchait doucement sur les terres ennemies, les territoires qu’elle ne devait normalement pas aborder. Loin des autres, de sa famille étant les Eileen, Monja ne savait pas où elle s’aventurait, encore une fois. Ce qu’elle redoutait, c’est qu’elle tombe sur une personnalité déjantée et complètement folle. La louve blanche était seule depuis déjà. Elle pensait que sa mère était partie chasser le gibier lorsqu'elle était autrefois petite, mais cela fait des mois qu’elle ne l’a pas revue. Monja ne le sait pas, mais elle était autrefois orpheline ...