No comment, I'm a hurricane || PV Wizz [Achille abs]

Il était midi, le soleil était très haut au dessus de ta tête. Toi, tu courais, encore et toujours, en compagne de ton frère cette fois. Vous aviez décider d'échapper ensemble à la  vue des nourrices. Ca n'avais pas été dur de convaincre Ulysse, il était obliger de jouer avec les autres loupiots et tu savais parfaitement qu'il détestait ça. Vous étiez encore sur les terres des Ulyms mais tu avais quelque chose derrière la tête, comme d'habitude. Toi, tu voulais aller au-delà des terres. Mais une fois arrivé à la frontière, Ulysse c'était arrêter, et tu avais fait de même.

- Qu'est ce qu'y a?

Tu lui avais demandé ça en fronçant les sourcils, ne comprenant pas pourquoi il c'était arrêté

- Tu vas où là? C'est la frontière du territoire, on à pas le droit d'aller plus loin!

Tu roulas des yeux et soupira.

- Arh, mais quel mauviette sans blague!

- Pff, désolé mais j'ai pas envie de faire de mauvaise rencontre!

- De toute façon, toute les rencontres sont de mauvaises rencontres pour toi!

- Raison de plus, moi j'y vais pas.

- Très bien, on se revois plus tard.

Tu te retourna un t'éloigna de lui. Derrière toi, tu entendit Ulysse marmonné.

- Ouais, si t'es encore en vie...

Tu jetas un coup d'oeil en arrière et tu le vis s'éloigner à son tour vers les tanières. Tu espérais juste qu'il n'irait pas tous raconter aux nourrices, si non, tes oreilles allaient encore souffrir, et comme d'habitude, pour rien étant donner que ça ne t’empêchera pas de recommencer. Tu t'élança dans les plains inconnus, explorant de tes propres yeux l'étendu du monde qui t'entourais. Ces endroits contre qui les nourrices te montent, disant que c'était trop dangereux. Franchement, tu trouvais ça magnifique, et pas dangereux du tout. Tu vis beaucoup de chose durant cette escapade. Des oiseaux, plus majestueux les que les autres, volaient au dessus de ta tête, de petits lapins se cachaient dans leur terrier à ta vue, tu vis aussi quelques biches et cerfs et même deux petits faons qui s'abreuvaient au bord d'une rivière. Tu t'imaginais déjà grand et fort, en train de chasser ces cervidés. Après de bonnes heures, tu finis par arriver à un grand lac. Il y régnait une odeur sereine, douce et agréable loin de l'odeur mystérieuse et changeant des Ulyms. Tu t'approcha de l'eau et y but goulûment, laissant le liquide frai glisser dans ta gorge sèche.

Tu redressas tas jolie tête noire, une goutte d'eau ruissela sur ton pelage d'ébène. Tu respiras un grand coup ce que tu avais désigné comme l'air de la liberté. Un air différant, inconnu et mystérieux. Tous ça te donnais des frissons d’excitation, qu'allait-il t'arriver ici? Tu commençais tout juste à t'amuser. Tu te mis à trottiner autour du lac pour explorer un peu plus ce nouvel endroit lorsque tu entendis comme un crie. Tu te mis instinctivement sur ta défensive, non pas pour fuir comme avec les membres de ta meute mais pour pouvoir réagir en circonstance. Tu t'approchas doucement dans l'endroit où tu avais entendu le crie. Ca n'avait pas vraiment l'air d'un crie de peur ou de détresse mais plus... De joie. Curieux comme tu l'es habituellement tendis l'oreille et plissa les yeux pour mieux voir. A ce moment, tu entendis quelqu'un parler, ou plutôt chanter. Tu haussa un sourcil et t'approcha encore. Tu vis alors un loupiot à peine aussi vieux que toi s'égosiller comme si sa vie en dépendait.

Tu t'étais redressé et tu continuais de le regarder d'un air curieux. Ce louveteau étais vraiment étrange mais tu te demandais si il pouvait bien te distraire un moment. Tu t'étais assis et attendis que quelque chose ce passe, comme un bon petit feuilleton, dans l'attente de pouvoir le juger bon ou mauvais. Ou alors qu'il te remarque, peu importait, tant qu'il pouvait te distraire. De toute façon, qui dit nouveau monde dit nouvelle rencontre alors tu étais preneur, pour le moment. Et puis, tu étais d'assez bonne humeur aujourd'hui et il n'y avait rien de mieux pour toi qu'une personne à taquiner, un louveteau qui plus est, que désir le peuple?