Le temps où le froid fait renaître. [ La mort d'Elenna ]

Il y eut un craquement puis un battement d'ail affolé, je bondis en aboyant à tue-tête après l'oiseau sans l'attraper bien sûr, la langue pendante, je m'arrête puis m'ébroue, et oui, la chasse n'est pas mon point fort! Je m'ébroue vexé mais continue ma route, je croise, un faon, un lièvre, une souris, mais là encore, j'atterris gauchement à chaque attaque, je n'étais pas spécialement venu chasser mais ça me frustrais, la chasse et moi, ça fait deux, moi ce que je préfère s'est la guerre, les bagarres, ou je peux me défouler! Je sais que pour un Eileen, ce n’est pas bien, les Eilenns sont des ros pacifiste et s'est pour ça que je les ai rejoint, pour apprendre gentillesse et sagesse et ça a parfaitement fonctionné! Je suis devenu, très gentillesse et d'une compréhensive épatante tout en aimant à la fois, me battre. Voilà pourquoi je suis devenu chef des combattants ! Puis, un beau jour, j’ai rencontrer Monja, nous avons discuter quelque instant puis elle m’a fait cette proposition si inattendue… elle lui avait proposer de devenir alpha, lui, l'affreux tueur que j'avais été!

Je trottine, je savais à présent que la chasse et moi, on ne fera jamais l'affaire alors je passe mon chemin, il faisait bon mais pas trop chaud, je déambule entre les arbres, pour allez où? Je venais d'avoir une idée! Je galope alors jusqu'à la plaine enchantée, tant de souvenir...C'est là que Monja m'avait nommée alpha et que moi j'avais nommée Kali et Mynerva comme lieutenant. Mais jamais je n'avais cru que devenir chef était si épuisant. J'étais vidé, pris de mon énergie vitale, presque plus fatigant encore qu'un combat car je n'étais pas un loup de camps, je ne pouvais supporter une journée sans courir, quel horreur! Rien que d'y pensé j'en frissonne. J'aimais également le calme et la solitude, voilà pourquoi, j'avance seul en écoutant le vent, la nature...

En continuant, je repère bientôt une odeur loup ou plutôt, louve en humant de plus prêt, je pouvais lui mettre un nom...Elenna, mon amie Eileen, rencontrer un jour dans une grotte avec le louveteau Kara, je les avais beaucoup apprécier! Après une brève hésitation, je me mit en quête de la retrouvé, la truffe au sol, je suis sa trace avec facilité, dégringolant quelque cailloux, arpentant deux ou trois arbres, je fini par la trouver, elle était seul...Kara ne l'accompagnait pas cette fois-ci, le soleil projetait une ombre de ma carrure, Elenna se retourna mais me vit pas, elle en parut désemparé, j'eus un peu pitié d'elle alors je m'approche:


Elenna?

Je saute puis la rejoins en quelque bon:

Tout va bien? M'inquiétais-je.

Je secoue la tête agacée, alors elle comptait me cacher la vérité? A moi? Non pas parce que je suis son alpha mais je croyais qu'on était ami... Elle pouvait me dire ce qui n'allait pas, souffrir en silence était la pire manière qui soit de mourir triste car on garde ses blessures, ses problèmes, enfermé au plus profond de notre être, pour finir dans un décès atroce... Dès le premier jour que j'ai vu Elenna, elle s'est montrer amical et gentille et j'aurais voulu mieux la connaître mais si elle n'arrivait pas à me faire confiance... "Tout va bien Gintora. Tout va bien..."avait-elle dit. N'importe quoi, mon œil, oui! Je me sentais tout à coup loin d’elle, dans une autre vie ce qui me chagrinait un peu, je me sentais comme en devoir de la réconforter, elle m’avait apporté beaucoup même pour pas grand-chose ! J’étais fidèle à mes amis, je ne voulais pas que Elenna me cacher qui n’allait pas mais je ne l’a forcerai pas n’ont plus à me le dire, elle me le dira, quand elle en aura décidé !

Je ne te forcerai pas à me dire ce qui ne va pas… déclarais-je enfin.

Mais dis-moi au moins comment puis-je t’aider ?

Si je ne pouvais pas savoir la raison de sa tristesse, je pouvais au moins l’aider, sans pour autant paraitre soulant, je ne la harcèlerai pas, mais plus je regardais la louve, plus j’étais curieux, son comportement ne ressemblait pas à l’Elenna que j’avais connu, qui était venu quand je me sentais seul, qui s’était montrer amical quand moi-même j’avais eu besoin d’aide. Aujourd’hui, s’était vraisemblablement à moi de l’aider ! Je m’approche de mon amie et me frotte à sa fourrure, amicalement :

Allez, quoi, Elenna ! Qu’est-ce qui ne va pas ?

Je souffre en silence. Je ne garde plus espoir. J'imagine mon âme partir loin d'ici, loin de ce monde.Je n'ai plus coeur à rester ici. Je lève la patte au ciel, en signe de désespoir. Je ne réfléchis plus. Je n'ai envie de rien. A part, de quitter cette vie.

- Je ne te forcerai pas à me dire ce qui ne vas pas ... Mais dis moi au moins comment puis-je t'aider.


Je ne pris pas attention à ses paroles. Je voulais qu'on me foutent la paix. Les mots en l'air ne me font rien. Bref. Il m'avait approché.


- Allez, quoi, Elenna ! Qu'est-ce qui ne vas pas ?


Je ne vais pas te le dire, Gintora. Je souffrirai en silence. Le silence sera mien.

- Gintora. Gintora ... Dis seulement aux autres que je ne reviendrais plus jamais. Adieux.


Sur ces mots, je me lève, et pars dans une direction inconnue. Je boitais, mais j'm'en fou. 
ON S'EN FOU DE TOUT, QUAND ON SAIT QUE C'EST LA FIN.

Je l'a regarde perplexe, elle semblait si triste...Génial, moi, j'ai le moral en baisse. Je fus pris au dépourvu, malgré mes paroles, Elenna, préféra m'ignorer. Quand elle déclara:

Gintora. Gintora ... Dis seulement aux autres que je ne reviendrais plus jamais. Adieux.

Là, la moutarde me monta au museau, souffrir en silence? avoir des ennuis sans en faire part à ses amis? Voilà qui ne ressemblait pas à l'Elenna que j'avais connu! Je secoue la tête, la louve devais vraiment se sentir mal pour ne rien me dévoilé. Et commença "elle ne reviendra pas?" Je commençai à sérieusement m'inquiéter et la raison du caractère de mon amie était bien trop bizarre pour que je la laisse tranquille! La louve se leva, puis boitilla le plus loin possible de moi, de la meute, de tout... ça suffit! Je me lève brusquement, le regard déterminer, je m'élance en direction de la pauvre femelle. Je la bouscule de toute mes forces manquant de la renverser, je me met en face d'elle, un regard nouveau sur mon visage.

Ca suffis Elenna! Je ne te reconnait plus! Ecoute moi bien, tu n'iras nul part sans m'avoir dit se qui 'allait pas, compris?

Cette autorité soudaine en aurait surpris plus d'un, même moi même, je n'aurais jamais eu envie de parlé ainsi à mon amie, je m'en voulais, mais si s'était la seul raison de comprendre, alors, soit! Je bloque tout issu à Elenna, si elle veut partir, alors qu'elle parte mais je veux savoir si sa raison est valable, si au moins je puisse essayer de l'aider...

Je trace mon chemin dans le froid, déterminée à partir loin. Je sens que c'est la fin pour moi. Certes, j'ai changé, mais que dire. On n'y peut rien. Mon coeur commence à ralentir, mon sang commence à refroidir. Mes pas ralentissent. Je ne sens plus mon corps. Là, Gintora débarque et me fait presque tomber.

- Ca suffit Elenna ! Je ne te reconnais plus ! Ecoute moi bien, tu n'iras nul part sans m'avoir dit se qui n'allait pas , compris ?

Mon regard furieux s'évapora en même temps qu'Elenna articula:

Je suis malade.

Malade? M'affolais-je. Mais de quoi parlait elle? et pourquoi pas m'en avoir informer? pourquoi? Pourquoi? Tout tournait très vite dans ma tête, je ne savais pas quoi dire ni quoi faire, c'est alors que la louve blanche vacilla puis tomba, je m'affole de plus en plus inquiet, j'abois inquiet et court en direction du corps inerte... Je la renifle, elle était encore vivante, elle semblait pleurer. Est-ce mon imagination? avait elle des regrets? je secoue vigoureusement le tas de poil qui gisait au sol, j'aurais dû m'en apercevoir qu'elle était malade! Du bout de la patte je la secoue encore et encore:

Elenna, je t'en pris, réveille toi, réveille toi!!!

Elle ne pouvait pas mourir, s'était impensable, inimaginable! Plus j'y pensait, plus une étrange nostalgie me prenait, mon amie devait elle mourir comme mon meilleur ami? Non, non, non, impossible! intérieurement je priais, continuant de secouer et de la supplier de se réveiller, elle était si jeune, son moment n'était pas venu de mourir!

Je ne ressenti rien. Je ne réfléchi plus. J'étais encore jeune, c'est vrai. Mais, je n'eut plus la force de vivre. J'avais des regrets, je n'avais pas l'âme sage. J'ai tué, j'ai menti, j'ai blessé.  Est-ce à mon tour d'être tué par une saloperie de maladie ? Que le Saint-Esprit en décide. Certes, je meurs "jeune", mais bon. Je sens un peu les pulsassions de mon coeur, mais le rythme est lent. Très lent. Pam. Pam. Pam. Pam. Pam. Je n'entendit que ça. Je vois juste du blanc. Du blanc qui n'en fini plus. Un long couloir blanc. Je fis quelques pas. Et soudain, comme si une porte sépare le couloir blanc d'un endroit blanc, avec des nuages, presque paradisiaque. Je vis des Anciens de la meute. Ansi que des amis et de la famille. Est-ce le paradis ? J'essaye de passer par cette "porte", mais je n'y arrive point. Tout à coup, je me retrouve dans un univers noir. J'avance pas à pas. Jusqu'à que j'arrive à la porte. De l'autre coté, il y avait des méchants loups. Du sang partout. Des diables. Est-ce le Diable ? Attends ... Est-ce que le Saint-Esprit me départage entre le bien du mal ?

Malgré gémissement, grognement, jappement et autre, je ne parvins pas à la réveiller, elle respirait, certes mais pour combien de temps?" Allez, réveille toi!" J'étais affolé et ma gorge sèche, jamais je n'aurais le temps d'avertir Monja! Je ne savais pas quoi faire et aucun loup n'était dans les parages... Je pousse un soupir de détresse, jamais je n'avais été aussi désemparer! Que faire? Je la regarde avec hésitation, puis soupire, je me couche prêt d'elle pour lui tenir chaud, certain loup parlait de télépathie, parler à un loup rien que par la pensée, un peu plus tôt, j'aurais pensée que c'était complètement absurde mais désormais je n'vais plus rien à perdre... Toujours coucher, je me met à pensée très fort "allez Elenna, bat-toi!!!" Je me le répète plusieurs fois espérant que le message soit passée "bat-toi, bat- toi!!!" Plus j'y pensais, plus je trouvais cette méthode ri-di-cule. Le vent souffla, il faisait frais, malgré mon épaisse fourrure gris-brun, j'avais froid, je me presse contre mon amie pour lui tenir chaud, la bise s'était levé et frappait fort, je lève la tête, les sourcils froncé pour pouvoir voir sans que le vent me face mal. Je ne vis rien, rien qu'un paysage sans fin, infini parmi des collines, des montagnes, des rivières! Parmi un monde qui ne pardonnait pas, qui n'avait aucune pitié. Même le froid n'effraya pas les oiseaux qui pépiaient gaiement se qui m'agaça de les voir aussi heureux dans un moment aussi critique... M'efforçant de voir la réalité en face, pourquoi un oiseau s'arrêterait il de chanter lors ce que quelqu'un est mourant? Si s'était le ca, alors ils ne chanteraient plus jamais, car il y a tellement de mort en une seul journée...Cependant je refusais de croire qu'Elenna allait mourir, elle survivrait, elle en a la capacité, elle doit juste croire en elle, croire en sa personne!! Je commençais à avoir s'sérieusement froid, j'avais des frisson partout, en quelque coup de langue, je réussis à me réchauffer, en voyait le corps toujours inerte de la pauvre louve, je soupire puis entrepris de lui lécher la fourrure pour la réchauffer, je sais pas pour vous mais je la sens très mal cette journée... Le froid continuait à hurler et à me gifler, j'avais les muscle endoloris. Comme je vous les dis, je suis un grand coureur, qui aime se dépensé, courir et aboyer! Mais Elenna avait besoin de moi, je ne l'abandonnerai pas, c'est à ça que ça sert les amis. pourtant je doutais, était il trop tard pour aider la femelle blanche? Suis-je arrivé trop tard? L'angoisse me pris, je me sentais désarmé, je me sentais bien...Fiable face à cette "maladie" de plus, j'ignorais si la maladie était contagieuse ou non, que dirais Monja si elle nous retrouvait les deux...Mort? Au lieu de ramené un seul mort, elle en trouve deux? Toute ses questions me donnèrent le tournis, je me contente donc de veillé la pauvre louve malade sans rien dire, juste en priant...

J'avais de plus en plus froid, je senti seulement Gintora d'un côté de mon corps. Ca me réchauffais un petit peu. Tout à coup, mon coeur ralentit. Accélère. Ralentit. Ne bas plus. Mon coeur ne bas plus. Mon corps se refroidit. Mon coeur donne un dernier battement. C'étais la fin pour moi. La fin. Mon sang se refroidit peu à peu. Je me rendis compte que j'étais morte. Mon fantôme se lève et regarde mon corps, qui ne bouge plus. J'essayais de parler, mais Gintora ne m'entendis pas, depuis  le "moi" fantôme. Soudain, le soleil se crée une place entre les nuages. Le soleil traça une trajectoire sur moi, enfin, mon ancien corps. Des ailes se créent derrière mon dos. Je vole. Je vole vers le paradis. Je vois Gintora, pour la dernière fois. Je lui caressa le museau et m'envole vers le ciel. 


Adieux, cher monde.


Je pense fort à mes amis, à Gintora, à Bloody, ma meilleure amie. Je me retrouva vers le paradis. A la porte de ce monde subtil. Je rentre. Me voici avec tous mes proches disparus. Je vois des centaines de loups, vivre comme dans notre monde d'avant. Je m'incruste dans la foule, et dans la foule, il y avait une louve, qui m'étais familière, mais je ne l'a reconnu pas. Je la regarde longuement. Longuement.